En mode slow – Episode 18


« En mode slow, le podcast pour explorer et améliorer ta relation aux vêtements.

Aujourd’hui je suis de retour avec un épisode solo pour te partager une problématique que je rencontre depuis longtemps mais dont j’ai réellement pris conscience que tout récemment.
Cette problématique est vraiment liée à ma transition vers la mode éthique et responsable. Je ne la rencontrais pas avant ou en tout cas, pas autant. Je t’explique de quoi il s’agit.

L’épisode est également disponible en retranscription écrite ci-dessous si tu préfères la lecture à l’écoute.

Retrouve « En mode slow » sur toutes les platerformes habituelles (spotify, google podcast, apple podcast).

L’épisode te fait réagir? N’hésite pas à laisser un commentaire ci-dessous ou à venir en discuter sur instagram.

Une problématique inattendue qui découle de ma transition vers la slow fashion

En faisant ma transition, j’ai totalement redéfini mes critères d’achat.

Au lieu de choisir un vêtement simplement parce que je me trouve jolie dedans, j’ai ajouté plein d’autres critères comme le confort de la matière et de la coupe, l’impact de la couleur sur mon visage et mon humeur, l’utilité que je vais en avoir, mais aussi évidemment les conditions de fabrication et l’impact environnemental de la matière utilisée.

Un autre critère a également pris beaucoup de place dans mes choix. Il s’agit de l’histoire et des personnes derrière la marque ou la boutique où je fais mes achats.

Connaître les motivations et les valeurs de la personne à qui j’achète un vêtement ou un accessoire le rend beaucoup plus de précieux et intéressant à mes yeux. Je suis enthousiasmée par ces personnes qui essaient de faire les choses différemment!

Le problème, c’est que je me retrouve parfois à faire passer ce dernier critère avant les autres. J’ai tellement envie de soutenir cette personne qu’il m’arrive d’acheter quelque chose dont je n’ai pas vraiment besoin ou qui ne me correspond pas tout à fait, que ce soit par rapport au style ou à la couleur.

Et évidemment ça me pose un problème car je déteste posséder des choses que je ne porte pas ou qui ne me conviennent pas tout à fait. C’est contraire à ce que je prône avec Be chic be ethic.

En prenant conscience de cela, j’ai essayé d’analyser pourquoi je me retrouvais dans cette situation et comment je pouvais y remédier.

Pourquoi je rencontre cette probématique

La raison principale est que je me suis donné pour mission de soutenir les initiatives écoresponsables. Et je crois que jusque là, j’avais la croyance que soutenir sans donner de l’argent, ce n’est pas un vrai soutien.

Et ce n’est pas complètement faux, les marques, les boutiques, les créateurs et créatrices ont besoin de vendre pour survivre.

Mais ce n’est ni l’unique façon, ni la meilleure (car je n’ai pas le budget pour tout acheter!).
En communiquant sur ces personnes, en les recommandant, en leur disant à quel point ce qu’elles font est important, je suis déjà dans une forme de soutien. Et surtout, je peux faire en sorte que d’autres personnes deviennent des clientes et donc in fine leur apporte de l’argent.

La deuxième raison, c’est lorsque je me retrouve face à cette personne passionnée et passionnante, dans un marché ou même à travers un contenu instagram, mes émotions prennent le dessus. Dans ces cas-là, je suis dans l’achat coup de cœur et impulsif. Je perds le recul que j’ai habituellement.

La préparation, la clé pour remédier aux achats impulsifs

La clé pour m’éviter ses achats impulsifs, c’est de me préparer au préalable lorsque je vais découvrir une boutique, flâner dans un marché, etc.

Ma préparation se fait sur deux plans:

  • Premièrement je réfléchis en amont à ce que je peux offrir comme soutien non monétaire: cela peut être de partager ma découverte sur les réseaux sociaux ou de prendre des cartes de visite pour les distribuer à mon entourage, par exemple
  • Deuxièmement, je définis clairement les choses dont j’ai besoin ou dont j’aurai besoin dans un futur proche : Est-ce qu’il me manque quelque chose? Est-ce que j’ai un cadeau à faire prochainement ?

Ces deux stratégies fonctionnent lors d’achats en présentiel.

Et pour les situations plus difficiles à anticiper, lorsque je réagis suite à un contenu sur les réseaux sociaux, j’utilise la méthode de la wishliste.

J’ai une note dans mon téléphone avec les choses que je souhaite m’offrir. Lorsque je vois quelque chose dont j’ai envie, je vais consulter ma liste et j’évalue si cette nouvelle envie est prioritaire à ce qui s’y trouve déjà ou pas. Parfois je considère que oui et je passe donc à l’achat. D’autres fois je note cette envie sur la wishliste pour un prochain achat. Et d’autres fois encore je la laisse carrément tomber.

En résumé:

  1. Définir plusieurs moyens de soutenir en multipliant mon impact.
  2. Définir ce dont j’ai besoin dans un futur proche.
  3. Etablir une wishliste et définir des priorités.

 

Je suis curieuse de savoir si c’est également une problématique que tu rencontres? Si c’est le cas, est-ce que mes pistes pour y remédier te parlent? En as-tu d’autres à proposer?
Viens me le dire sur instagram ou en commentaire de cet article. Et n’hésite pas à partager l’épisode ou cet article autour de toi 😉